Bienvenu sur ce blog

N'hésitez pas à faire des commentaires qui permettront d'améliorer ce blog - les critiques sont les bienvenues - les compliments ne sont pas interdits !

12 mai 2011

Faisons une pause (exemple de l’usage contemporain du mot PAUSA)

Si vous lisez ce texte, c’est que vous avez décidé de faire une pause dans votre emploi du temps pour vous intéresser à la généalogie des Pausat, devenus plus tard des Pauzat.
Comme il est expliqué sur le site français (geneapauzat, page 01), l’origine de notre patronyme, issu de la langue occitane, est le surnom donné à nos ancêtres en regard d’un de leurs traits particuliers : faisaient-ils souvent la pause durant les travaux des champs ? étaient-ils calmes et posés ? faisaient-ils attendre leurs concitoyens à un rendez-vous ?
Figurent dans des dictionnaires :
- pausa/pauza : repos (occitan médiéval)
- Faire pauser : [Familier] [Régional] faire attendre (quelqu’un). T’as bientôt fini de me faire pauser? (dictionnaire d’Antidote)
Cette semaine, j’ai parcouru la ville de Gérone en Catalogne, où l’on pouvait visiter la vieille ville, ses patios décorés de fleurs. J’y ai trouvé un panneau, citant : « l’art est une pause, une rencontre entre sensibilités », voir ci-dessous.
Le catalan, langue dérivée de l’occitan, a gardé l’usage de ce mot. L’adjectif correspondant s’écrit :
Pausat (lent, calme, posé)
De même, quand je m’arrête d’utiliser le « tapis de course » de la salle de sport (toujours en Catalogne), où je me rends régulièrement pour garder la forme, l’écran de celui-ci indique le terme : PAUSA.
Ainsi, il est toujours temps de faire une pause … d’où de ce pas, je vais faire ma sieste, comme nos ancêtres ! À bientôt sur ce blog.


6 mai 2011

Palmarès des prénoms par berceau

Ce tableau montre les prénoms principalement usités dans chaque berceau. Si certains sont présents dans tous, on trouve cependant quelques particularités, par exemple en Auvergne où le prénom François et sa déclinaison féminine occupent la première place.

Par conséquent, avant même de savoir de quel berceau vous êtes d'origine, votre prénom peut vous fournir une première indication. Mais si vous vous appelez Marie ou Jean, tout reste à faire !

5 mai 2011

Bernard Pauzat part à Cuba pour le compte de son oncle

Bernard Pauzat est né à Vieilleségure[1] le 7 nivôses de l’an 12 de la République, soit le 29 décembre 1803.
À cette date, son jeune oncle Jean-Baptiste Pauzat, âgé de 33 ans, a sans doute déjà quitté la ferme familiale à Issor pour un parcours que nous ignorons à ce jour[2].
Plus tard, ce dernier s’étant installé à Bordeaux comme négociant et armateur, prendra Bernard avec lui, 23 rue de l’Esprit des Lois[3], et lui confiera la tâche de développer son commerce avec l’Amérique du Sud vers Cuba, à La Havane.
Bernard a alors 24 ans, son passeport établi à cette occasion nous précise bien ces informations, voir ci-dessous :
Y aura-t-il un lien entre cette démarche à Cuba et celle déjà existante avec le Mexique, échouera-t-elle ? Nous ne le savons pas. Ce mystère est lié à la personne de Bernard Pauzat dont nous ignorons la suite de son parcours : est-il resté à Cuba, est-il revenu en France, est-il allé rejoindre son cousin Juan Antonio Pauzat à Veracruz ?
Les réponses à ces questions font désormais partie de nos futures recherches et de celles de ceux qui voudront bien nous aider à y parvenir. Merci d’avance.

[1] Vieilleségure est un petit village situé au NW de Pau et donc déjà assez éloigné du berceau béarnais de sa famille, c’est-à-dire Issor et Arette.
[2] Qui se fera appeler Pauzat-Zuniga, voir les articles le concernant sur ce blog
[3] Qui donne sur les quais de La Garonne, ce qui est normal pour un armateur qui devait surveiller son commerce