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27 décembre 2012

Une nouvelle année pour la généalogie des Pauzat

Voici un peu plus de deux ans que ce blog dédié à notre patronyme existe, faisant le lien entre la recherche généalogique de nos ancêtres et vous tous, contemporains, qui en portent le nom.

Cette recherche, qui progresse selon un parcours que je ne maîtrise pas, est riche d’enseignements sur le passé de notre société et la vie que menait nos aïeuls. C’est donc avec plaisir, détermination et modestie que j’entreprends celle-ci et que j’essaie de vous en conter et partager les principaux évènements.
Aujourd’hui, nous pouvons estimer à environ 500 individus les contemporainss portant actuellement notre patronyme, ce qui est peu. Pourtant celui-ci subsiste et curieusement, pour ce que l’on peut en estimer, à nombre stable.
Auparavant, cette stabilité était due, sans doute, parce que les couples avaient un nombre important d’enfants, ce qui compensait la mortalité très élevée et depuis un siècle environ, grâce aux progrès de la médecine, malgré une natalité plus faible.

Ce blog (une fois écartées les visites non intentionnelles ou transitoires) est lu dans de nombreux pays :
-         bien sûr en Europe : la France, mais aussi l’Espagne (il y a-t-il un Pauzat à Madrid ?), la Belgique, l’Allemagne, etc.
-         et aussi le Canada, les États-Unis, le Mexique, le Brésil (il y a-t-il un Pauzat à Pelotas ?) et quelques autres comme la Lettonie, la Russie, etc.
Aujourd’hui, nous avons dépassé les 5300 pages visitées, ce qui est très faible vis-à-vis de blogs ayant une cible d’audience plus large, mais convenable si l’on se réfère au nombre supposé des visiteurs potentiels.
Aussi, je remercie ces derniers de consacrer un moment de leurs loisirs à lire cette gazette, qui est en fait la leur et à laquelle, ils peuvent, s’ils le souhaitent, contribuer[1].
Certains trouveront dans les deux sites associés[2] des informations permettant de connaître la généalogie de leur famille, d’autres pas encore.
Pour ces derniers, je pense plus particulièrement à ceux issus du berceau Limousin, pour lesquels j’espère pouvoir bientôt progresser dans mes recherches[3]. Souvent, comme dans un puzzle, l’absence d’une pièce bloque la situation. Espérons que ces obstacles sauteront bientôt.

Finalement, pour clore cette année 2012, je souhaite présenter mes vœux à tous ceux qui liront ces lignes et pouvoir vous retrouver encore plus nombreux en 2013.
Cordialement et vive les Pauzat !

soleil levant à proximité de Cadaqués le 22/12/2012



[1] Citons par exemple, M. Yves Chatelard qui nous a communiqué le récit des circonstances du décès de son grand-père, Joseph Pauzat, qui a fait l’objet de l’article du 09/07/2011.
[2] Ancestries et geneapauzat
[3] Malheureusement, le noyau du berceau Limousin est situé en Haute-Vienne dont les archives départementales ne sont toujours pas en ligne sur internet

21 décembre 2012

Chronique des Pausat de l'Entre-deux-Mers (suite 2/2)

Je n’aurais jamais pensé en rédigeant l’article précédent (un Pauzat mort en 1753, au large d’Esnandes lors du naufrage de son bateau) qu’il pourrait exister un second épilogue dont le bilan serait encore plus dramatique que le premier.
En fait, en dépouillant des relevés de généalogie sur internet, j’ai appris, grâce aux informations citées par M. Bernard et Mme Ginette Lamarzelle que, non pas un seul, mais deux Pauzat périrent lors de ce naufrage !

En examinant de nouveau les archives départementales de la Charente-Maritime en page 178/374 de la commune, nous trouvons en effet :
- Le premier acte de décès qui nous avait appris que l’un des enfants de Guillaume Pauzat était décédé lors du naufrage précité et enterré à Esnandes le 5 avril 1753. Le prénom orthographié Bideau en marge gauche, rectifié dans l’acte, est semble-t-il Vidal (ou Vital)[1]. Ce garçon, maintenant identifié avec exactitude, né en 1738, avait donc 15 ans au moment du naufrage. Son père s’était rendu sur place pour son enterrement, mais n’avait pas signé, ne sachant pas le faire.
- Le second acte rédigé juste après et que je n’avais pas remarqué indique qu’un autre enfant de Guillaume Pauzat, prénommé Jean, « mort à la mer par naufrage » a été enterré à Esnandes le 25 avril (en l’absence du père).
Le délai qui sépare les deux enterrements signifie sans doute que son corps n’a pas été retrouvé immédiatement.
 Guillaume Pausat a eu trois enfants prénommés Jean.
- le premier, né en 1727 (n°2077) est mort à l’âge de 5 mois.
- le second, né en 1735 (n°1427), serait a priori, celui qui est décédé au cours de ce naufrage avec son frère Vital. Il avait donc 18 ans.
- le troisième, né fin 1740 (n°634), charpentier de vaisseau à Vayres, puis agriculteur à 59 ans en 1798, décédera en 1816, à l'âge de 75 ans, au village de St Pardon de la commune de Vayres.
Voici donc la triste réalité qui a frappé cette famille, deux enfants de 15 et 18 ans morts ensemble au cours de ce naufrage.
Il serait intéressant de connaître à quel titre - membre de l’équipage (mousse , matelot), passager - ils étaient à bord et quelle était l’affectation de ce bateau (pêche, transport de marchandises ou autres activités). Seule la possibilité de consulter les registres concernant les naufrages de navires dans cette région pourrait nous fournir éventuellement cette information, si elle existe.

Remarquons aussi, une fois de plus, la disparité de l’écriture de notre patronyme, Posat, Pausat, Pauzat sur deux actes successifs, à trois semaines d’intervalle.

Quant à l’église Saint-Martin d’Esnandes, elle conserve encore aujourd’hui sous sa voûte des ex-voto[2] faisant référence à ces naufrages. L’un d’entre eux est un tableau réalisé en 1785 qui relate une scène où l’on aperçoit un bateau drossé sur une digue enrochée. Cette scène pourrait ressembler à celle vécue par les deux frères Vital et Jean Pauzat.




[1] L'un des noms de personne les plus répandus en Catalogne et en Languedoc. Le nom vient du latin vitalis = lié à la vie. De nombreux martyrs ont porté ce nom, mais le succès de ce nom et prénom se justifie surtout par son lien étymologique avec la vie, la naissance, et sans doute le baptême.
[2] Tableau, objet, plaque gravée que l’on suspend dans une église, un endroit vénéré en remerciement d’une grâce obtenue, d’un vœu exaucé.