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6 avril 2013

Le poisson de Zuñigá


Sacrifiant à une ancienne tradition, j’ai succombé lundi dernier à la tentation de faire aux lecteurs de ce blog un « poisson d’avril ».

Pour ceux qui m’ont cru, j’espère qu’ils ne m’en voudront pas trop.

Rappelons que :
« cette tradition trouverait son origine en France, en 1564. La légende veut que jusqu’alors, l’année ait commencé au 1er avril (en fait le 25 mars correspondait selon le calendrier julien au Jour de l'an), à la fête de l'Annonciation à Marie avec la tradition de s'échanger des cadeaux. Mais le roi de France Charles IX décida, que l’année débuterait désormais le 1er janvier, marque du rallongement des journées, au lieu de fin mars, arrivée du printemps.
Si l’origine exacte de l’utilisation des poissons reste obscure (peut-être l’ichthus chrétien), il semble que beaucoup de personnes eurent des difficultés à s'adapter au nouveau calendrier, d'autres n'étaient pas au courant du changement et continuèrent à célébrer le 1er avril selon l'ancienne tradition. Pour se moquer d'elles, certains profitèrent de l’occasion pour leur remettre de faux cadeaux et leur jouer des tours. Lorsque les blagues se développèrent, l'un des pièges les plus courants était l'offrande de faux poissons. Ainsi naquit le fameux poisson d’avril, le jour des fous, le jour de ceux qui n’acceptent pas la réalité autrement ».
Quelques « poissons d’avril » récents dans le monde :
- En 1980, la BBC rapporte qu'il est envisagé de remplacer l'horloge de Big Ben par une horloge digitale
- En 2008, sur internet, Google nous fait croire qu'il s'est engagé avec Virgin Mobile pour aller sur Mars,
- en 2009 : le site Clubic annonce le téléchargement de sandwich.
- Le site Bières et Plaisirs annonce que des chercheurs américains ont inventé une bière avec la mousse qui descend au fond du verre.
- A la télévision, La RTBF annonce la réintroduction de l'ours dans les forêts ardennaises, notamment dans la région d'Andenne et de Neufchâteau.
- Une autre fois, la RTBF présente un faux reportage avec la complicité d’un scientifique réputé membre du GIEC. L'UCL aurait mis au point un nouveau biocarburant, le bovinol, à base du méthane produit par les bovins. Une expérience de collecte aurait déjà eu lieu dans une ferme wallonne et la Stib aurait équipé un bus pour rouler au pet de vache.
Etc.
Remarque : cette tradition existe aussi en Catalogne, mais le 28 décembre.
Donc, aujourd’hui, nous n’avons pas encore d’information sur Jean-Baptiste Pauzat Zuñiga et son mystère reste toujours entier. 
À bientôt sur ce blog, pour de prochains articles plus raisonnables.

1 avril 2013

Les diamants de Zuñigá

La médisance est un vilain défaut, après avoir sous-estimé l’efficacité et la bonne volonté des Archives nationales de Paris Pierrefitte, j’ai eu l’heureuse surprise de recevoir un courrier recommandé contenant une copie du document rédigé par Jean-Baptiste PAUZAT ZUNIGA !
Le voile sur le mystère de son parcours au Mexique se lève enfin :
Après avoir quitté sa famille et son Béarn natal, il se décida à traverser l’Atlantique à la recherche d’un avenir plus prometteur. 
Arrivé au port de Veracruz, il se rendit à l’intérieur des terres dans le village de Pescado, où il apprit que des diamants avaient été découverts plus à l’ouest. C’est ainsi que dans un lieu nommé Zuñigá, il trouva suffisamment de ceux-ci pour revenir à Veracruz, assez riche pour débuter un commerce fructueux avec le continent. Plus tard, surnommé Pauzat de Zuñigá, il se maria avec la fille d’un notable espagnol installé au Mexique, Jeanne TORRES I. MILLAN. 
Ainsi fut l’aventure de notre Béarnais, fuyant les troubles de la Révolution française et la dure destinée réservée aux cadets des familles non fortunées de cette époque.