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4 septembre 2019

Nos ancêtres charrons (2/2)

Il y a quelques mois, j’ai publié un article[1] évoquant nos ancêtres ayant exercé le métier de charron. Or, il se trouve curieusement qu’aucun de ceux répertoriés alors n’était originaire du Béarn. Cette anomalie est désormais corrigée, ayant eu la chance de pouvoir disposer d’informations supplémentaires concernant les charrons de la vallée de Barétous[2].

La raison de cette lacune est due principalement au fait qu’un charron pratiquait en fait plusieurs métiers, comme celui de maréchal-ferrant et/ou de forgeron, ceci afin de s’adapter aux besoins réels de ses clients. Ceci explique que, les documents officiels n’indiquant que l’un de ceux-ci, les autres métiers ne soient pas cités, par exemple lors de la rédaction d’un acte de mariage. Dans le cas des charrons de la commune d’Arette, Noël Pauzat est présenté comme charpentier.


Cette diversité de métiers est très bien expliquée dans la revue « En Barétous, hier et avant-hier », les Pauzat « étant plutôt travailleurs du bois », ils s’associaient avec les autres artisans du village. Citons un extrait de ce qu’il en est dit sur ce sujet dans l’article « Anciens charrons du Barétous », évoquant l’exemple des Pauzat :


Ces Pauzat auront donc été des charpentiers-charrons pendant deux générations. Sur l’extrait de leur arbre généalogique présenté ci-dessous, nous voyons que le grand-père est laboureur, pasteur de brebis, tandis que ses deux premiers fils Noël et Ambroise[3] choisirent d’être charpentiers, en travaillant sans doute ensemble à Arette.
Le troisième fils Grat, le cadet, a quitté son village pour vivre à Bordeaux, exercer le métier de cocher et enfin partir à Dunkerque pour devenir douanier, comme ce fut le cas d’autres Pauzat originaires d’Arette[4].
Pierre, fils de Noël, seul représentant de la seconde génération, est resté auprès de son père pour ensuite lui succéder. Ayant perdu sa première femme lors de l’accouchement de sa fille Jeannette, et malgré son remariage, il n’aura plus d’enfant. Cette situation entraîne donc la fin de cette courte lignée de charrons chez les Pauzat béarnais.

ci-dessous l’extrait de l’arbre généalogique de la branche LAMOTHE, concernant les PAUZAT charrons.




[1] Article du 18/12/2018 : « Nos ancêtres charrons »
[2] Informations publiées dans la revue « En Barétous, hier et avant-hier » (n°12 de juin 2017) par l’Association culturelle du Barétous et obtenues gracieusement par l’intermédiaire de M. Jean Arrègle.
[3] Précisons que nous n’avons, à ce jour, aucune confirmation précisant qu’Ambroise est pratiqué le métier de charron. Cependant ceci semble probable, surtout dans le cas où il soit resté travailler avec son frère.
[4] Voir l’article du 30/01/2013 : « Les Pauzat douaniers »

7 avril 2019

N’hésitez plus à rechercher vos ancêtres !

Alors que le salon de la généalogie s’est ouvert à Paris dernièrement, nous avons appris que : « Près de sept Français sur dix ont déjà entrepris des recherches sur leur famille ». Si vous ne faites pas encore partie de ces derniers, mais si vous avez souvent nourri le projet, toujours reporté, de connaître votre généalogie, voici le moment de franchir le pas.


Aujourd’hui, notre site geneapauzat recense sans doute environ 80 à 90% de nos ancêtres[1] et si depuis sa création, certains arbres généalogiques ont été entièrement[2] réalisés, ceci n’a été possible que grâce à l’implication de leurs descendants actuels. En effet, eux seuls ont accès à la connaissance[3] de la première partie de leur arbre (voir ci-dessous, étape 1), celle où ils constituent la première génération, les suivantes permettant d’accéder à leurs arrière-grands-parents.

 
Le contenu de la seconde étape est déjà largement recensé dans la base geneapauzat, et à l’image d’un puzzle, il suffira d’appareiller les « pièces » les unes aux autres.
S’il certaines sont manquantes, une recherche dans les archives départementales et/ou dans les mairies devrait permettre de compléter cette étape, si la commune d’origine est bien sûr connue.

Si vous doutez de la pertinence de vous engager dans cette voie, croyant n’acquérir finalement qu’une liste rébarbative de prénoms et de dates, cette approche est totalement réductrice.
La découverte de votre généalogie est la possibilité de connaître des faits et des détails qui font partie de vos racines. Notre blog, par l’intermédiaire de ses articles, en a montré de multiples exemples.

 
Exemple de recherche : des PAUZAT contemporains sont les descendants de Pierre PAUZAT violeuneux[4], à l’image de ces musiciens représentés dans le tableau ci-dessus, vivant vers 1650 à Douchapt en Dordogne. Franchiront-ils le pas pour établir leur lien avec ce dernier ?


Pour vous aider à répondre positivement à cette invite, je vous propose de finaliser ensemble votre arbre généalogique.
- Pour se faire, il est nécessaire de me communiquer[5] le contenu de l’étape 1, en renseignant le formulaire du site geneapauzat (en bas de la page 01-2 : renseignements) ou sous la forme qui vous convient[6]
- Je m’engage ensuite à compléter ces informations en y joignant celles contenues dans la base de geneapauzat (étape 2).
- Les informations manquantes feront l’objet de recherches communes auxquelles pourront se joindre, s’ils le souhaitent, les lecteurs de ce blog.

Remarque (étape 1) : N’oubliez pas qu’un repas de famille, à l’occasion d’un mariage ou autre, est l’opportunité rêvée pour collecter ces informations. Vous obtiendrez en quelques minutes ce qui prendrait énormément de temps si vous le faisiez seul.




[1] Il s’agit des personnes portant le patronyme PAUZAT et dérivés (PAUSAT, POUZAT, etc.)
[2] Il existe, souvent incomplet, des arbres établis à partir des données recueillies sur notre site geneapauzat. Ils sont consultables sur ce dernier : https://sites.google.com/site/geneapauzat/
[3] Ces informations n’étant pas consultables dans les archives départementales
[4] Violoniste jouant de la musique populaire, de la musique traditionnelle ou folklorique.
[5] Envoyer vos informations à l’adresse : geneapauzat1@gmail.com
[6] Pour chaque individu, indiquer les nom/prénom ainsi que, dans la mesure du possible, les dates et lieux de N, M et D

8 janvier 2019

Vœux du nouvel an 2019

En ces jours propices aux réunions familiales, je saisis cette occasion pour souligner combien ce moment est privilégié pour prêter attention plus particulièrement à nos « anciens ».

Auparavant, toute la famille vivait sous un même toit, un « feu ». Le soir à la veillée, réunis autour de la cheminée, les adultes évoquaient les événements passés. Peu à peu, les nouvelles générations découvraient l’histoire de leur origine, récit éphémère qui ne survivait que par cette transmission orale.

Aujourd’hui, s’il n’en est plus ainsi, une majorité d’entre nous a eu tout de même accès à celui-ci, mais ce n’est pas le cas pour certains.
Pour eux qui n’ont pas pu recueillir ces informations, j’exprime le vœu qu’ils puissent y parvenir avant qu’elles ne disparaissent. Ils n’auront pas alors le regret d’avoir perdu la possibilité de connaître le récit de leur mémoire familiale[1].
En m’inspirant d’un proverbe africain[2], je l’interpréterai ainsi pour cette occasion :
« Avant que les traces des pas de tes ancêtres s’effacent, retourne-toi et cherche à savoir d’où elles viennent ».

Notre blog s’inspire de ce précepte. Une liste de noms et prénoms accompagnée de dates peut établir une généalogie, un test ADN une origine géographique, mais pas nous renseigner sur l’histoire de notre propre famille, nos racines.

Pour tous, j’espère que vous avez passé d’agréables fêtes de fin d’année et je suis heureux de vous présenter mes meilleurs vœux pour 2019.





[1] Pour ma part, j’ai le remords de n’avoir pas su saisir les rares occasions qui se sont présentées pour écouter ma grand-mère paternelle.
Il y a quelque temps, une jeune lectrice de ce blog, n’ayant plus de contact possible avec sa famille paternelle et se sentant orpheline de ses racines m’a aussi exprimé le même besoin.

[2] Ce proverbe africain dont je me suis inspiré est : « Si tu ne sais plus où tu es, retourne-toi et regarde d’où tu viens ».