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24 février 2011

Quelques informations …mais sans certitude !

Tout d’abord, toujours pas de nouvelles du côté de Zuñiga en Espagne (village de Navarre où l’on suppose que Jean-Baptiste Pauzat- Zuñiga aurait vécu entre 1790 et 1810, avant de devenir un riche armateur bordelais pour commercer avec le Mexique), car la mairie, jointe par téléphone et e-mail, est en plein déménagement et si le secret de cette aventure réside bien en ce lieu, il est pour le moment enfoui dans l’un des cartons de celui-ci.
Donc, attendons le début du mois prochain pour en savoir un peu plus.

Ensuite, surprise avec la découverte d’un « noyau » de PAUZAT, hors des frontières de l’Occitanie, égaré au nord de celle-ci, situé plus précisément en Bourgogne dans les villages de l’Yonne : St Valérien, Chéroy et Vallery. 
D’où viennent ces PAUZAT ? proviennent-ils d’un berceau ayant ses propres racines ou ont-ils migré du Limousin ?
De plus, autre curiosité, le patronyme le plus ancien, connu à ce jour, est POUZAT, ceci jusqu’aux années 1780, pour devenir ensuite PAUZAT, voir les exemples ci-dessous : 
- en 1729 :
- en 1785, quelques générations plus tard :
Ce processus d’évolution de l’écriture de ce patronyme est différent de ce qui s’est passé par ailleurs (voir sur ce blog, l’article du 14 septembre 2010). Pour tous les autres berceaux étudiés à ce jour, le patronyme d’origine occitane est PAUSAT, écrit donc avec une S, dérivé du verbe occitan PAUSAR.
Pour celui de l’Yonne, on ne recense dans un premier temps que le patronyme commençant par POU. Hors, il n’existe pas de mot commençant par ces trois lettres en occitan (voir à droite de la carte), sauf peut-être en marchois[1], mais nous n’avons pas d’information à ce sujet. Par contre (voir ci-dessous) en catalan (actuel) il en existe quelques-uns : un exemple avec le mot « puits » qui se dit « potz » en occitan et « pou » en catalan.

Donc, on peut supposer que l’évolution s’est faite ainsi dans l’ordre : PAUSAT vers POUSAT dans un premier temps, évolution due à un défaut sans doute de prononciation lors de la migration supposée du Limousin vers la Bourgogne.
Mais le plus curieux est le retour au patronyme PAUZAT et de plus, au moment de la Révolution française, époque troublée où les registres furent tenus par des individus n’ayant pas toujours la même connaissance de l’écriture que le clergé catholique qui les avait tenus jusqu’alors.
En conclusion, aujourd’hui, sans autres informations, il est très hasardeux de faire des hypothèses sérieuses. Espérons que l’on puisse remonter un peu plus en amont, avant 1750, pour trouver un indice significatif.




[1] dialecte intermédiaire entre l’occitan et les langues d'oïl, à l’extrême nord du Limousin