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12 janvier 2018

Vœux « généalogiques »

En cette nouvelle année, la huitième de ce blog, souhaitons-nous la réussite de nos projets et pour ce qui me concerne, modestement, celui de maintenir l’existence de ce blog, fenêtre ouverte sur le progrès de nos recherches généalogiques.

Ainsi, celles-ci m’entraînent, tel un jeu, à la découverte de nos ancêtres, mais aussi, au-devant des faits historiques qui ont ponctué leur existence. La connaissance de ces derniers est un enrichissement personnel que je souhaite vous faire partager. Je profite donc de ces vœux pour vous faire part de l’un d’entre eux.


L’ordonnance de Villers-Cotterêts en 1539, sous le règne de François 1er, nous concerne plus particulièrement. C’est en application des articles 110 et 111 de cette ordonnance qu’est rendue obligatoire la rédaction des actes de l'administration et de la justice en français et non plus en latin, mais aussi des autres langues régionales, dont l’occitan parlé par la moitié sud du pays. Cette obligation s’étendra à l’Église dont les curés durent assurer, à partir de cette date, la tenue des registres des baptêmes, des mariages et des sépultures.

C’est la mise en ligne sur internet des actes rédigés depuis le début du 17e siècle qui nous permet aujourd’hui une recherche quasi exhaustive de nos ancêtres. Cependant, nous pouvons regretter que cette ordonnance royale ne fût pas promulguée quelques siècles plus tôt. En effet, si cela avait été le cas, nous aurions, aujourd’hui, la possibilité de connaître le lieu et la date où fit son apparition le surnom[1] PAUSAT et d’en identifier le porteur.

L’histoire de notre pays a ainsi laissé dans l’ombre, pendant plusieurs siècles, la part originelle de notre généalogie. Celle-ci ressemble donc à un arbre sur lequel nous représentons les dernières pousses, mais dont les racines restent invisibles. Mais quoi de plus naturel.



[1] Vers les 11/12e siècle, la population ayant augmenté de façon significative, le nom de baptême ne suffit plus pour identifier un individu parmi tous ceux qui portaient le même. De ce fait, le surnom s’imposa progressivement pour faire disparaître ces redondances. Les articles des 29/09/2011 et 15/07/2011 de ce blog traitent de ce sujet, pour les sélectionner choisir le thème « prénoms et surnoms ».

3 commentaires:

CLAIRE a dit…

Bonjour
j'ai trouvé un article dans Provence historique :adresse http://provence-historique.mmsh.univ-aix.fr/n/2003/pages/Fasc-214.aspx
année 1963 tome 12 fascicule 50
un article sur les portefaix marseillais et où il est question d'un J.R. PAUZAT maitre portefaix candidant aux élections municipales d'août 1870.
je descends de la branche des PAUZAT de Marseille mais ne trouve aucun avec ces initiales ;
mon AAGP était lui aussi portefaix à Marseille .
Merci de me répondre si vous trouvez quelques choses
Claire

Jean-Pierre Pauzat a dit…

Bonjour,
Ce mot pour vous informer que j’ai bien pris connaissance de votre message dont j’espère pouvoir trouver la réponse.
À ce jour, je ne connais que 8 PAUZAT, tous nés à Marseille, ayant été portefaix. A priori, les initiales J-R de celui qui nous concerne signifient qu’il existerait un nouvel individu non recensé dans ma base.
Mais je pense que l’article le citant aurait été mal orthographié par le logiciel de reconnaissance de caractères qui aurait confondu le B ou le H avec le R.
Pour lever cette ambiguïté, il faut retrouver dans la presse locale d’août 1870 un article qui cite cette candidature et qui indiquerait son prénom en entier.
Si cette hypothèse se vérifie, il existe 2 candidats possibles :
- Joseph Henri PAUZAT, né le 22/02/1806 (réf.1455 dans ma base)
- Jean Honoré PAUZAT, né le 23/09/1808 (réf.1356 dans ma base) et peut-être son fils Jean Henri PAUZAT, né le 12/07/1832 (réf. 19 dans ma base) dont il me manque aujourd’hui les renseignements suffisants pour valider sa « candidature ».

Voici donc les premiers résultats de ma recherche dont je vous tiendrais au courant de la suite.
Bien amicalement.

Jean-Pierre Pauzat a dit…

Bonjour,
Après quelques recherches et vérifications dans les archives de Marseille, il ressort qu’il n’existe pas d’autres PAUZAT, portefaix, ayant vécu dans cette ville, autre que ceux cités ci-dessous :
ident berceau profession prénom 1 prénom 2 nom
1348 Languedoc portefaix Honoré Marius Joseph PAUZAT
1352 Languedoc portefaix Antoine Henri PAUZAT
1356 Languedoc portefaix Jean Honoré PAUZAT
1358 Languedoc portefaix Honoré Henri Antoine PAUZAT
1455 Languedoc portefaix Joseph Henri PAUZAT
1457 Languedoc portefaix peseur juré Antoine Marius Henri PAUZAT
1468 Languedoc portefaix Henri Marius Roch PAUZAT
1472 Languedoc portefaix Louis Antoine PAUZAT
3172 Languedoc portefaix Marius PAUZAT
Nota : Marius n°3172 semble être le même que le n°1468

Ceci implique que l’hypothèse d’une erreur de lecture du logiciel OCR qui a servi à traiter l’article est de plus en plus vraisemblable. Pour le confirmer, il serait nécessaire d’aller à Marseille pouvoir consulter les archives du journal La gazette du midi pour trouver éventuellement un numéro de l’été 1870 qui cite le prénom en entier.
En prenant en compte cette hypothèse, les deux candidats potentiels pour se présenter aux élections municipales de 1870 à Marseille sont :
n°1455 : Joseph Henri PAUZAT (64 ans, qui a laissé son portrait à la postérité )
n°1356 : Jean Honoré PAUZAT (62 ans).

Remarque : Il existe bien un Jean-Robert POIZAT à Marseille, propriétaire, âgé de 66 ans en 1870 qui, pour les mêmes raisons, aurait eu son nom mal orthographié, mais qui n’est pas portefaix, donc ce n’est pas cette personne qui est citée dans l’article.

J’espère avoir répondu, même partiellement, à votre question.
Bien amicalement.
Jean-Pierre Pauzat