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9 juillet 2011

Les circonstances de la mort de Joseph Pauzat, le 19 janvier 1928

Extrait des mémoires d’Yves Chatelard

Grâce à l’arrière-petit-fils de Josépha Pauzat, Jean-François Chatelard, ce dernier m’ayant communiqué ce passage des mémoires de son grand-père, ainsi que les photos ci-dessous, nous pouvons revivre les derniers moments de Joseph Pauzat.
« Durant cet hiver 27 – 28, j’étais venu passer le dimanche chez mon grand-père. Je l’avais trouvé fatigué bien que 8 jours plus tôt il ait participé à une battue de sangliers à Targon. Je lui dis que j’allais appeler un docteur. Inutile ; j’ai vu Bourdalé, l’officier de santé à Naujan…. Joseph est foutu me dit il. Puis, relevant la jambe de son pantalon, il me fit voir sa jambe enflée et, ayant flambé une aiguille, il se piqua au mollet. Il ne sortit que de l’eau. Ca monte depuis hier et quand ça atteindra le cœur…en route pour le grand voyage….3 ou 4 jours….je n’irai pas à Dimanche…tu vas me faire le plaisir d’emporter mon fusil et ma montre en or. J’ai refusé de prendre sa montre…on ne la jamais revue. Il y avait une voisine qui lui faisait un peu de cuisine. Marthe Carretey. Elle lui lavait son linge et nettoyait la maison. Le mercredi il lui dit : « Va chercher 2 côtelettes de mouton. Tu resteras à midi. Je vais déboucher une vieille bouteille. Ce soir, tu emporteras une clef. Si demain matin à 8 heures je ne suis pas dehors, rentre voir. Lui qui était si sobre pris après le repas un petit verre de Cognac puis pendant que Marthe lavait la vaisselle, il se coucha. Elle allait se retirer quand elle entendit un cri. Il était mort ! »
  ci-dessus au centre, Joseph PAUZAT et sa fille Josepha en 1905 à Arcachon
(un dimanche au bord de la mer)

Joseph Pauzat est né à Arette (berceau béarnais) le 15-05-1848, second fils de Ambroise Pauzat (militaire à la retraite et garde champêtre du village) qui oublia de le déclarer à sa naissance[1] !
Il fit son service militaire dans la Garde Nationale Mobile de Pau jusqu’à la fin de l’année 1872. Le signalement donné sur sa fiche militaire indique qu’il avait les yeux gris[2], sa taille était de 1,55 m, qu’il résidait à Bordeaux et que sa profession était domestique.
En effet, il était le domestique de Catherine Allien à Romagne dont il hérite par testament le 14.07.1870 à 22 ans.
Il s'installe ensuite à Postiac, plante des vignes qui meurent du phylloxéra, puis s'installe à Romagne (il avait des frères et cousins issus d'Arette à proximité et installés avant lui dans les environs de Romagne, où il épousera Marguerite Laetitia Coiffard le 24-03-1874, à l’âge de 26 ans, elle de 17 ans.


[1] Un jugement d'homologation a été rendu par le Tribunal de Première Instance de l'Arrondissement d'Oloron qui a été requis pour justifier sa parenté et sa naissance lors de son mariage

[2] Voir sur ce blog, l’article du 24 novembre 2010 « Possédez-vous les traits héréditaires de certains PAUZAT du berceau béarnais ? »


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