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14 juillet 2020

Les PAUSAT en armes du berceau Languedoc - Préambule



Préambule :


Il existe en Languedoc à Castelnaudary un berceau où nos ancêtres vécurent jusqu’à la fin de l’Ancien Régime. Nous en ignorons l’origine[1], mais depuis les premiers témoignages de son existence au 16e siècle, nous savons que les générations suivantes s’y sont succédé sans interruption[2]jusqu’au départ de Henry PAUSAT vers Marseille pour y créer la seule branche actuelle qui permet encore aujourd’hui de faire perdurer ce berceau Languedoc.

En tant que résidants de cette localité, on peut supposer qu’ils vécurent essentiellement de petits métiers liés directement à une économie citadine, c’est-à-dire non agricole : les hommes louaient leurs bras à la journée (brassier, portefaix), voiturier, de l’artisanat (serrurier, cordonnier) et sans doute aussi pour satisfaire les besoins en main-d’œuvre de la construction puis de l’exploitation du canal du midi[3].

Pour échapper à leur sort, comme souvent par ailleurs, certains n’hésitaient pas à s’engager dans l’armée. Or, à la fin du règne de Louis XIV et au début de celui de son successeur Louis XV, la dégradation de la situation économique du pays et les multiples guerres engagées avec ses voisins favorisèrent cette tendance.

C’est dans ce contexte[4] agité, fin de l’Ancien Régime et remise en cause des équilibres nationaux en Europe, que nous découvrons une famille de PAUSAT protagonistes, certes mineurs, mais qui participèrent à ces soubresauts de l’histoire.

Nota : Je tiens à remercier Mme Nicole MAGUET qui, cherchant comme moi des ancêtres ayant rejoint l’armée durant la période précédant la fin de l’Ancien Régime, m’a informé de la possibilité de trouver ces informations via le site gouvernemental mémoire des hommes[5]. Ainsi c’est en consultant ce dernier que j’ai pu accéder à des informations complémentaires, mais aussi à de nouvelles, me permettant de pouvoir rédiger ces articles que je vous propose de découvrir.


- Articles diffusés antérieurement :
    o le 08/08/2011 : Le 10 août 1792 à Paris, deux PAUZAT à l’assaut des     Tuileries
    o Jean-François PAUZAT : La carrière militaire
        § le 05/11/2014 : Jean-François s’engage dans l’armée
        § le 15/01/2015 : la campagne de St-Domingue

- Articles en cours de diffusion :
    o le 14/07/2020 : Préambule
    o le 15/07/2020 : Pierre PAUSAT

- Articles futurs à rédiger :
    o Henry PAUSAT
    o Les fils de Henry PAUSAT
    o les fils de Germain PAUSAT 
    o Noêl PAUSAT 


[1] Soit, il s’agit d’un berceau qui s’est formé à Castelnaudary, soit au fait que des PAUZAT d’un autre berceau déjà existant le quittèrent pour y aller vivre, ceci à une date antérieure à la rédaction des premiers registres paroissiaux.
[2] De tous les individus recensés, il n’existe qu’un seul cas semblable de berceau type « irréductible village gaulois », il s’agit du berceau béarnais centré sur les villages d’Arette et Issor.
[3] L’exploitation du canal du midi à partir de 1681 devait jouer un rôle majeur dans l’économie locale (manutention des produits comme le grain, le vin, etc.). Citons aussi : « Dès sa mise en service, le canal est utilisé pour le transport des voyageurs et du courrier. Un service de malle-poste est mis en place sur des bateaux empruntant le canal. Comme pour les diligences de la malle-poste, les bateaux sont tirés par des chevaux sur les chemins de halage. Ce type de transport est considéré comme moderne pour l'époque, grâce à sa régularité, son confort, sa sécurité et sa rapidité qui constituent une amélioration par rapport à la route. De plus, le trajet peut s'effectuer toute l'année. La durée du voyage est de quatre jours de Toulouse à Sète ».
Remarque : construit en deux phases durant la seconde partie du 17e siècle, son ouvrage a nécessité une main-d’œuvre importante. Est-ce à l’occasion de ce chantier colossal que des PAUZAT, migrèrent de leur berceau d’origine vers Castelnaudary pour y chercher un travail de longue durée et plus rémunérateur ?
[4] Il existe aussi un autre cas semblable d’engagement dans l’armée, sans doute pour les mêmes raisons. Il s’agit de Jean PAUSAT dit CAMGROS, né à Issor en 1745. Il est enrôlé comme soldat en 1774.
[5] https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/








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